Deux conclusions :
1) Ça peut arriver dans un port,
2) Ça peut arriver à un professionnel....



Le "Télégramme de Brest" de ce jour...

Et là encore trop fort n'a jamais manqué !

 Une personne m'a montré comment lâcher les amarres et quitter un ponton lorsqu'on n'a pas d'espace libre à l'avant ou à l'arrière du bateau. Le moteur est au point mort, lâcher l'amarre de la poupe, un aide à quai tient la proue du bateau et ne bouge pas, le pilote braque à fond à l’opposé du quai et met en marche arrière au ralenti, le bateau s'éloigne lentement du quai en pivotant autour de sa proue, l'aide monte à bord et c'est parti. Manœuvre simple et efficace.   

Oui, tout à fait, c'est une possibilité quand on est seul,mais faut-il encore avoir sur le quai un point fixe au bon endroit.

Bonjour Jean, c'est effectivement la manoeuvre à privilegier pour s'ecarter d'un quai ,celle que l'on enseignait  lors du passage du permis.
Une chose est importante en ce qui concerne les manoeuvres au port , c'est qu'il faut manoeuvrer au ralenti.
Meme si tu loupes une manoeuvre  ,pas de casse.
De plus c'est au ralenti que tu reussiras le plus souvent.

C'est encore la manoeuvre qui est demandée au permis Suisse. De mémoire quand j'ai passé le permis j'ai eu droit à un accostage en avant tribord et babord et en arrière tribord et babord, prise de coffre, prise de place en marche arrière, demi-tour dans une travée du port (pas la plus large en plus) et bien sûr homme à la mer et on a terminé avec un amarrage complet. Je crois que l'inspecteur devait me trouver sympa du coup on a tout fait en discutant relativement tranquillement (mais bon, j'étais tout de même pas mal stressé et à la fin assez fatigué).

La technique d'accostage qu'on apprend par ici est très simple: sans inversion de barre. C'est très relax et ça marche très bien ! (pour ceux qui se rappellent leurs cours de math ça s'explique très bien en imaginant les vecteurs de vitesse: on donne un coup de marche arrière pour annuler la composante parrallèle au quai, il ne reste plus que la composante perpendiculaire, ce qui fait que le bateau va se ranger gentillement le long du quai)  Voir l'animation ci-dessous:

http://www.pdcp.ch/bateaux/animations/accost%20av%20fixe.swf

Si l'espace est plus restreint alors on fait avec inversion de barre:

http://www.pdcp.ch/bateaux/animations/accost%20av%20mob.swf

Quand je lis Googleg je me rends compte que les exercices pratiques pour l'obtention du brevet cotier en Belgique relève de la préhistoire.
Rien de tout cela nous a été demandé. On a juste accompagné le moniteur à 4 élèves sur un bateau en rivière pour le passage de 4 écluses dans un sens puis dans un autre, et au bout de trois heures on a chacun notre tour fait une approche d'amarrage comme expliqué sur les schémas ci-dessus, 2, 3 fois chacun puis basta, on avait notre permis pratique ! Hallucinant !

C'est vrai que ces animations sont superbes et qu'elles permettent de bien comprendre comment fonctionne un bateau (il se dirige par l'arrière, surtout les coques planantes) mais elles ne tiennent pas compte des différents paramètres qui influencent les manoeuvres :

- le vent qui peut modifier considérablement les choses quand le fardage devient important. Si le vent est important et qu'il vient du travers avant, il faut, pour quitter le quai, prendre une garde arrière et culer pour amener le bateau dans le lit du vent. Inversement, quand le vent est sur le travers arrière, prendre une garde avant. Dans les deux cas, la barre est sans effet et peut être gardée au neutre.

- les courants sans doute inexistants en lac ou en Méditerranée mais qui peuvent être très puissants dans les ports de l'Atlantique et en rivière. Pour quitter le quai quand le courant est sur l'avant, il faut prendre une garde arrière et le nez du bateau s'écartera seul. Par contre quand le courant est sur l'arrière, il faut prendre une garde avant pour laisser la poupe s'écarter.

- le sens de rotation de l'hélice en monomoteur qui influence de façon très importante la manoeuvrabilité en marche avant comme en marche arrière. Un bateau cule vers bâbord quand le pas de l'hélice est à droite.

- l'erre du bateau. En marche avant un bateau peut se gouverner sans erre (effet coup de fouet). Par contre c'est plus difficile en marche arrière.

Bref la manoeuvre est un subtil cocktail de nombreux ingrédients et j'ai parfois, je l'avoue comme les autres, de grands moments de solitude....

(c) wiki


3 : garde AV
4 : garde AR

Et maintenant un petit entrainement ? 

     

Et là c'est une meuf qui fait la démo  

Denis
les deux sont des " meufs " comme tu dis

Ah !!!! bon ,tu crois qu'elle aurai pu gagner l'Eurovision ??? 

Ça dérape    Recentrons le sujet sur ce qui nous intéresse    Il faut quand même noter que les conditions sont idéales pour pratiquer ainsi. J'aurais un peu peur de laisser mon bateau sans vérifier que mes clés sont bien souquées    quoique .... en ce moment avec mes problèmes de dos